vendredi 14 octobre 2011

Mon voyage à la campagne

VIVE la bouette :-)



La fin de semaine dernière, mes maîtresses avaient l’air enthousiaste de m’emmener faire un tour de voiture avec elles. D’habitude j’aime bien ça me promener en voiture. D’abord parce que je peux me mettre le museau au vent par la vitre qui est baissée, mais surtout parce que presque chaque fois, lorsque je débarque, je suis dans un nouvel endroit que je ne connais pas et que j’aime ça découvrir des choses. Mais la semaine dernière c’était quelque chose. Nous sommes allées sur la ferme de Gilles (dans les Cantons-de-l'Est près de Valcourt), le proprio de mes maîtresses. Arrivées sur les lieux, nous étions déjà accueillies par les jappements d'Enzo et Roxy et les odeurs enivrantes qui arrivaient de la vitre baissée, étaient tellement fortes et différentes, que j’en étais fascinée. Mais mes ardeurs ont été vite refroidies par l’accueil menaçant d’Enzo qui n’avait vraiment pas l’air content de me voir débarquer chez lui. Il grognait et jappait après moi de façon méchante et soutenue. Je n’ai donc pas pris de chance et je suis allée me cacher directement sous la table de pique-nique ou se trouvaient déjà plusieurs personnes.

Enzo continuait de vociférer des jappements après moi, mais Gilles se dépêcha de le gronder. Entre-temps, des bouts de hamburgers tombaient régulièrement de la table et laissez-moi vous dire que ça fait changement de la moulée de mes maîtresses. J’osais quelquefois sortir en dessous de la table et Roxy lui, avait l’air très content d’avoir une nouvelle chum dans le coin. Mais Enzo surveillait et à chaque fois que Gilles regardait ailleurs, il se faisait toujours aussi détestable et menaçant. Puis tout d’un coup, les enfants partirent tous pour embarquer dans un gros truc qui a 4 grosses roues et Enzo les suivait. J’en ai donc profité pour renifler un peu les alentours. WOW ! Que d’odeurs, que de fleurs, d’herbes et de choses bizarres ! Puis mes maîtresses enfilèrent leurs bottes et Gilles et un autre couple décidèrent de faire un tour dans le bois. Enzo revint à toute allure, mais Gilles l’avait à l’œil. Moi j’étais attachée à ma laisse et Michelle grognait à son tour après Enzo s’il s’approchait trop de moi. Je marchais la queue pas trop brave et suivait religieusement ma maitresse. Puis une fois qu’Enzo et Gilles furent à une distance de nous, elle me détacha de ma laisse et me permis courir dans le prés. J’étais folle de joie. Quel  grand parc à chien. Je gambadais et Roxy m’accompagnait et Enzo qui est bien trop vieux, ne pouvait pas vraiment nous suivre. Chaque fois que je m’approchais de lui, il était bien méchant, mais j’étais bien trop rapide. Même qu’une fois il s’est mis à courir après moi et au moment ou il est venu sur le point de m’attraper, je me suis complètement arrêtée et mis en boule et lui dans son élan, ne pu que sauter par-dessus moi et le temps qu’il fasse demi-tour, j’étais déjà partie ailleurs.

Roxy et moi on prit le devant de la gang. Nous explorions les sentiers. On reniflait et regardait partout. Wow quel feeling d’être les scouts qui vont au-devant des dangers pour protéger nos maîtres ! Mais il n’y avait pas vraiment de danger. De toute manière j’étais prête. De temps à autre, ma maîtresse m’appelait. La pôvre, je crois qu’elle s’inquiétait pour moi. Comme une bonne chienne, je revenais la rassurer puis je repartais de plus belle. À chaque fois Enzo me lâchait un grrr, mais il est trop vieux pour courir après moi. Par contre, je me méfiais de ses crocs et de sa grande gueule. C’est tout de même un mélange de Berger allemand et de rottweiller. Disons qu’une morsure de lui, ça doit faire un p’tit peu mal.

Puis tout d’un coup, nous sommes arrivées près d’une rivière de boue juteuse et fraîche. Wow, quelle jouissance. Je me suis pitchée dedans. Je roulais tout mon corps dans ce magma divin. J’y étais enfoncée si profondément que lorsque je tentais d’y retirer mes pattes, ça faisait une succion sur elles. C’est comme si moi et la boue on ne faisait qu’un ! Mes maîtresses, Gilles et le couple qui était avec nous faisaient de drôles de faces. Ils n’avaient pas l’air de comprendre mon plaisir ultime. Mais probablement qu’eux, avec leurs bottes et leur petit nez, ils ne comprennent pas le plaisir de sentir et de toucher la terre. Puis je sortais de cette rivière de boue, puis je courais, puis j’étais heureuse. Il y avait aussi cette madame qui était toute de blanc vêtue, avec un parfum qui sentait des milles à la ronde. J’ai voulu l’aider à se débarrasser de cette odeur artificielle nauséabonde. Je me suis donc mise à côté d’elle chaque fois que je devais me secouer vigoureusement pour m’enlever l’excédent d’eau et de boue que j’avais sur le corps. Comme ça, elle aussi pourrait sentir la bonne terre. Mais étrangement, elle n’avait pas l’air contente ! Faut croire qu’on n’a pas les mêmes goûts les humains et moi. Puis après tout ce plaisir, nous revenons à la table de pique-nique.

 Ma maîtresse m’amena avec elle à côté d’un très fort jet d’eau qu’elle dirigea sur moi. Elle me donna une grande douche d’eau froide. Mais je pense qu’elle n’avait pas remarqué que de la boue, il y en a plein partout. Je l’ai laissé faire, mais aussitôt qu’elle eut terminée, je partis à la course prendre un autre bain de boue. Moi j’aime ça bon…

Le soir venu, j’avais toujours du plaisir à jouer et à suivre Roxy qui est vraiment un gentil chien et Enzo grognait encore après moi de temps à autre. Je pense qu’il s’est rendu compte que je ne suis pas méchante, que j’ai mes propres maitresses et que je n’étais pas là pour prendre sa place. Il était peut-être aussi fatigué de jouer les gros méchants chiens. Ça doit être dur sur la gorge de faire le méchant de même toute la journée ?

La nuit venue, Gilles avait trouvé une cage pour que je puisse me coucher dans la chambre de mes maîtresses. Je ne trouvais pas qu’elle sentait très bon et j’hésitais longuement avant d’aller m’y coucher. Mais il faut ce qu’il faut et je m’y suis finalement endormie. Le lendemain matin j’ai réveillé ma maîtresse pour qu’elle vienne me faire faire mes besoins (elle dort tout le temps le matin celle-là. Une chance que je suis là pour lui rappeler que le soleil se lève) ! J’avais une grosse envie et ce n’est que lorsque j’eu terminé qu’Enzo aboya après moi. Ho, le pauvre, je venais tout juste de faire mes besoins juste à l’endroit ou il est quelquefois attaché. Puis Gilles et ma maîtresse partirent pour la grange et me permirent de les suivre. En y arrivant, tout de suite j’ai été accueillie par un troupeau de poules. Quel bonheur de courir après elles, de les voir se sauver de moi qui suit si puissante. Puis je vis des chèvres qui était dans un champ juste à côté de celui dans lequel Gilles et ma maîtresse s’affairaient. J’ai inspecté le champ dans lequel je me trouvais d’un bout à l’autre. Les enfants criaient bien après moi, mais j’avais une tâche importante à accomplir. Faire vraiment le tour de ce champ et le sentir complètement afin de m’assurer qu’il ne s’y cache pas de dangers pour eux. Une fois que j’ai été convaincue que c’était un champ sécuritaire, j’ai répondu à leurs cris et suis allée jouer avec eux. Puis c’était hélas le moment de partir. J’étais triste, mais je sais dorénavant que lorsque mes maîtresses m’emmènent en voiture, c’est presque toujours pour me faire découvrir un nouvel endroit palpitant. J’ai tellement hâte à notre prochain tour de voiture...



Roxy et moi qui avons BIN du fun dans la bouette




samedi 8 octobre 2011

Mon shooting Oven Baked Tradition (la suite)


Hier, ma maîtresse jouait beaucoup avec son ordi et elle est encore très occupé ce matin à choisir des photos. Mais elle me fit une très grosse surprise à mon réveil. Elle avait une belle tranche de steak pour moi. WOW, que c'était bon. 







 Ici j'ai l'air un peu triste :-(



 C'est dans cette suite de photos qu'on voit vraiment c'est qui le boss :-)





Ça fâche beaucoup ma maîtresse que j'aime autant que ça la boue et gruger des bâtons. Mais c'est ça qui est ça...


Ma visite chez le vet

Hier, c’était la deuxième fois que j’allais voir ma vétérinaire. Lorsque je suis entrée dans son hôpital, j’étais vraiment très excitée. Il y avait vraiment beaucoup d’odeurs de chiens, de chats et d’autres animaux. Je reniflais partout. Mais c’est INNACEPTABLE qu’ils laissent ainsi leurs odeurs (que je me suis dit) alors que c’est MOI LA REINE. Je me suis alors exécutée en plein milieu de la salle d’attente et j’ai fait un de ces gros pipis en plein milieu du plancher. Ils vont savoir c’est qui le boss ici.

Ma vétérinaire est arrivée toute souriante. Elle avait une grosse mope et a ramassé tout mon pipi. Je crois bien que c’est elle le boss. Elle m’a amenée dans son cabinet, voulait me regarder dans les oreilles (quelle drôle d’idée), checkait mes dents et me touchait partout. Elle discutait beaucoup avec ma maîtresse (je pense qu’elles parlaient de moi, mais je n’en suis pas certaine). Puis, elle me donna des biscuits que je ne connaissais pas et juste comme je m’empiffrais de ces délices, j’ai senti comme une piqure de moustique sur ma fesse. Puis c’était terminé, ma maîtresse prit un nouveau plat pour ma bouffe et un nouveau harnais (ici c’est maitresse qui parle, ça s’appelle Gentle leader). Ma maitresse et ma vet m’installèrent cet instrument de torture. Mon museau est attaché et je n’aime vraiment pas ça. Mais lorsque nous sommes à l’extérieur, il y a tellement de choses à voir et à sentir, que je n’y pense plus vraiment. Mais ce qui est désagréable avec ce harnais est que si je tire trop fort sur ma laisse, mon museau s’en va de côté et je n’aime vraiment pas ça. J’aime bien savoir dans quelle direction je vais. Je suis maintenant obligée de marcher plus lentement et de suivre mes maîtresses. Elles sont vraiment diaboliques des fois mes maîtresses. Elles pensent que ce sont elles les boss maintenant parce qu’elles ont la technologie. Mais je vais bien me reprendre d’une autre façon. C’est une histoire à suivre…

Mes maîtresses m’ont abandonnée

Cette semaine, mes maîtresses étaient si gentilles avec moi. Elles me donnaient plein de caresses et me cajolaient. Puis un monsieur est arrivé (c’est le fils de l’une de mes maîtresses, je crois). Il avait une grosse voix, était très ferme, mais en même temps très affectueux. Il discuta avec une de mes maîtresses puis il mit dans sa voiture mon bébé Charlotte, des jouets de la nourriture et ma maison. Je ne comprenais pas pourquoi il venait voler mes affaires. Puis ma maîtresse m’attacha à l’intérieur de sa voiture. Je croyais que c’était un jeu. Mais non, la voiture partie avec moi à son bord. ON M’A ABANDONNÉE À CE MONSIEUR. J’étais triste dans la voiture. Encore une fois j’allais devoir m’habituer à un nouveau maître et le travailler pour lui montrer c’est qui le patron. Ha, quelle affaire ! Mes maîtresses commençaient à peine à finalement me comprendre. Mais ce monsieur était finalement vraiment très gentil. Chez lui. Il a une compagne qui a un vraiment très gros bedon. Elle est toujours souriante, mais elle ne bouge pas tellement.

Mais le monsieur lui, ho que boy, il bouge et il bouge et il m’amène dans des champs, des bois, il me laisse jouer dans l’eau, il me tire la balle, me présente des enfants. Quelle journée j’ai passée ! Le soir venu, j’étais si fatiguée que je suis moi-même allée me coucher dans ma maison. Par contre, au début, lorsque je me promenais avec lui je n’étais pas très contente. Il ne me laissait pas tirer sur ma laisse. Il m’avait attachée à sa taille et je ne pouvais plus le diriger comme j’aime le faire avec mes maîtresses. Mais une fois rendu dans le parc, que j’ai eu du plaisir.

 Après deux jours de fun noir, le monsieur me remet dans sa voiture et nous repartons pour encore un autre voyage. Quelle surprise de revenir chez mes maîtresses ! Sur le coup, j’étais un peu triste que ce monsieur ne soit pas mon nouveau maître parce que lui il a TELLEMENT de temps à me consacrer, mais en même temps, je suis si contente de retrouver mes maîtresses. Je sautais de joie. Mais c’est fatigant de courir de même. Quelques minutes après mon arrivée, c’était plus fort que moi. Je me suis couchée illico et j’ai fait un de ces dodos dans lequel je me promène dans un grand champ avec plein de jolis trous d’eau et de belle bouette bien odorante. J’espère qu’il viendra me rechercher encore une fois pour un de ces voyages exaltants. C’est épuisant, mais j’ai eu TELLEMENT de fun…

vendredi 7 octobre 2011

Mon shooting photo Oven Baked Tradition

Il y a quelques jours, un gentil monsieur et une gentille madame de Oven Baked Tradition étaient avec ma maîtresse et moi dans le parc pour s'amuser et me permettre de jouer dans les fleurs et recevoir plusieurs gâteries. Mais en ce moment, ma maîtresse est sur son ordi à regarder plusieurs images et elle semble vraiment contente. Moi, pendant ce temps, j'essaie de manger des cailloux de la rocaille sans qu'elle s'en aperçoive. :-)












dimanche 2 octobre 2011

Mes 3 extases

La semaine dernière j’ai fait une longue marche de chez mes maîtresses jusque sur le Mont-Royal. Lors de ce périple, j’ai eu trois moments de jouissance exquise. Tout d’abord, nous étions assises dans un parc où il y avait d’étranges sons qui faisaient des tam-tam-tam, badaboum-tam-tam. Les gens semblaient tout énervés et dansaient fébrilement. Mais moi, j’ai eu l’immense chance de trouver un très gros morceau de bois. D’habitude ma maîtresse me chicane parce qu’elle n’aime pas ça que je grignote du bois. Mais cette journée-là, je ne sais pas pourquoi, elle semblait plus de bonne humeur à me laisser jouer avec les branches que je trouvais et sur le Mont-Royal, j’en ai trouvé des dizaines et des dizaines. Il y en avait une en particulier qui avait une écorce, une grosseur et une fraicheur toute particulière. Je pouvais facilement gruger l’écorce et la retirer en lambeaux de la branche. Quel plaisir, quelle jouissance ! J’enlevais un lambeau que je grugeais, alors qu’un autre m’appelait aussitôt. Puis mes maîtresses voulaient marcher. On commença alors la longue ascension du Mont-Royal. Il y avait une rigole avec de l’eau et de la boue sur le bas côté. Je tirais le plus fort possible sur ma laisse pour aller y faire un tour. Cependant maîtresse, la vilaine s’efforçait à chaque fois de me ramener sur le chemin. Puis à un moment donné, cette rigole n’avait plus de boue et avait un fond de brique et l’eau y coulait et y coulait. C’est alors qu'elle me laissa rejoindre ce ruisseau enchanteur. Je gambadais et sautais de joie à courir dans cette eau vive. WOW, que c’était le fun. Puis nous arrivâmes au sommet et elles arrêtèrent pour manger des saucisses qui sentaient si bon. Elles ne m’en ont pas donné. Moi je n’avais droit qu’à mon nonos qui lui ne sentait pas ce divin parfum de viande. Puis nous sommes redescendues par un autre chemin. À un moment donné, je vis ce champ magique. L’herbe y était si haute ! Je n’avais jamais vu ça de ma vie. Ma maîtresse me laissa traversé cette jungle d’herbes hautes et moi je sautais de joie, je dansais telle une lionne dans la savane. Je me couchais sur ce duvet et espionnaient les feuilles qui tombent. Quelle belle journée, quelle expérience. Auuourd’hui il pleut et il fait froid et ma maîtresse est assise sur la terrasse à traduire pour vous mes pensées. Moi je suis couchée à ses pieds un peu triste et je rêve de retourner sur cette montagne magique