dimanche 27 novembre 2011

Me suis réveillée avec un gros bobo

J’aime beaucoup ma vétérinaire. Suis tellement contente d’aller la voir que c’est moi qui tire ma maîtresse dans l’escalier pour monter à son bureau. C’est qu’elle a toujours des gâteries pour moi. Du manger mou que je ne connais pas (ma maîtresse me dit que c’est de la bouffe de chat mais je ne la crois pas). En plus, dans son bureau il y a une clôture juste à côté de la réception. Comme je suis curieuse, je veux vraiment savoir ce qu’il y a de si spécial de l’autre côté de cette clôture.

 Cette semaine nous sommes allés voir ma vétérinaire et grosse surprise, ma maîtresse me fit un bisou, s’en alla et on m’invita à traverser la clôture. Quel bonheur, je pouvais enfin renifler partout et découvrir ce jardin secret. Puis ma vétérinaire me donna de ce bon manger et je ne sais pas pourquoi, mais je me suis aussitôt endormie. J’ai fait un beau grand rêve plein de boue, de poulets qui courent, d’os merveilleux et de gâteries toutes plus bonnes les unes que les autres. Puis je me suis réveillée. AYOYE ! C’est comme si un truck m’était passé sur le corps. J’ai eu toute les misères du monde à marcher du bureau de ma vet à la boîte du camion à maîtresse. Rendue devant le camion, je n’avais vraiment pas la force de monter dedans. Ma maîtresse me prit doucement dans ses bras et me mit dans la boîte. Rendu à la maison c’était la même chose, je ne pouvais descendre par moi-même. Ma maîtresse me prit encore dans ses bras et m’entra dans la maison. J’étais si épuisée qu’illico je suis partie dormir sur mon gros coussin.











Le lendemain matin, je me suis réveillée encore engourdie. Puis c’est là que j’ai remarqué que le poil de ma patte gauche de même que mon bedon étaient rasés. Pire encore, sur mon bedon il y a une longue cicatrice avec des fils qui sortent de mon corps. C’est là que j’ai senti la douleur de mon bedon AYOYE ÇA FAIT MAL. Mais c’est surtout rendu le soir que la douleur était vraiment intense. Je pleurais toute seule sur mon coussin puis maîtresse est venu me voir. Elle posa délicatement sa main sur ma plaie et ça me fit le plus grand bien. Sa main était chaude et délicate. Un peu plus tard, j’ai eu comme des convulsions. Maitresse décida de m’emmener prendre un peu d’air. Nous avons fait le tour du petit parc. Je n’avais plus le goût de renifler et aux 10 pas je me couchais dans les feuilles mortes parce que c’était froid sur ma bedaine et que ça me faisait du bien. Je m’endormais presque là, mais maîtresse me réveillait doucement. J’ai aussi eu de la misère à avaler et je n’ai pas mangé de la journée. Même que maîtresse sortie des bonbons que je ne voulais même pas goûter. Elle a même sorti le vilain balai, mais j’étais trop faible pour courir après lui et le corriger comme il le mérite. On peut dire que ça n’allait vraiment pas

 Le lendemain ça allait beaucoup mieux. J’ai mangé, j’ai grugé mon os et j’ai repris le goût à renifler autour de moi. Mais j’ai toujours cette grosse cicatrice sur mon bedon et ces étranges fils qui sortent de mon corps. Ça me fait beaucoup moins mal, mais je sais maintenant que lorsque j’irai chez ma vétérinaire, je suis sans doute mieux de ne pas traverser la clôture…

samedi 26 novembre 2011

J’ai découvert la neige :-)



Un matin de cette semaine, je me suis levée et comme à l’habitude, j’ai demandé à maîtresse de m’ouvrir la porte pour que j’aille faire mes besoins dans notre sous-bois. Mais quelle surprise m’attendait ! Tout était blanc, c’était tellement beau et ça goutait bon. Je n’ai pas couru de risque et j’ai fait de nombreux pipis afin de marquer mon territoire à la grandeur du sous-bois, puis nous sommes revenus sur la terrasse et là, c’était plus fort que moi, je voulais manger absolument toute la neige. Mais il y en avait tellement. 








Un peu plus tard dans la journée, nous sommes allés au parc. Wow, que c’est le fun de courir dans cette meringue blanche qui fait des scrountch scrountch sous mes pas. J’ai couru comme une petite folle. Je sautais de joie. Le seul problème est que de retour à la maison, j’avais de grosses mottes de glaces qui s’étaient maintenant formées partout sur le poil de mes jambes et de ma bedaine. Mais mes maîtresses ont sorti le séchoir et m’ont tranquillement fait fondre ces grosses boules blanches. J’ai tellement hâte de retourner jouer dans la neige :-)




Le pôv monsieur que j’ai rencontré hier

Hier mes maîtresses sont allées m’acheter de belles bottes d’hiver puis elles ont décidé de m’emmener à un endroit qu’elles semblent aimer beaucoup. Ça s’appelle Le Laika. Elles m’ont attachée après le garde-fou de l’entrée et me faisaient des bye-bye depuis l’intérieur du café. Mais comme je ne voulais pas les déranger, j’ai décidé de faire un petit caca de l’intérieur de l’édifice. Puis un monsieur est arrivé promptement, il m’a vue au dernier moment et plutôt que de me piler dessus, il a mis son pied dans mon caca (et c'était du caca mou), il est glissé et est tombé de tout son corps dans mes excréments. Il s’est relevé aussitôt et s’est enfargé dans ma laisse. Ho qu’il n‘était pas content! Ma maitresse est arrivée à la course et a payé le nettoyage du monsieur. Moi J’ai eu tellement peur qu’il ne me frappe, j’en suis encore toute secouée ce matin